jeudi 17 juillet 2008

LA VISITE DE JOSEPH KABILA EN FRANCE

La visite de Joseph Kabila en France est suivie avec beaucoup d'attention au pays et dans la diaspora congolaise. Elle est aussi suivie avec beaucoup d'impatience en Belgique. Au pays, la vie devient de plus en plus insoutenable pour le peuple congolais en general. Ceux qui ont des enfants a l'etranger reussissent a tenir le cout de la vie sous la dependance de la diaspora congolaise que les prend en charge par leur contribution financiere a travers "pesa code" de western-union. Les leaders se plaisent de cette prise en charge. On parle de l'immobilisme gouvernementale, de l'immobilisme parlementaire, de l'immobilisme de la justice... En Belgique, c'est le ministre des AE, M. De Gutch, qui se substitue au colon, qui appelle sa colonie de se mettre en ordre sinon...l'apres independance egale l'avant independance. On recolonise le congo. Que doit faire le peuple, qui est aujourd'hui pousse dans le gouffre de la misere? Quel role devrait jouer la diaspora, tout en mettant des divisions policiennes a cote, afin de reduire la dependance financiere de nos concitoyens? La Belgique, manque-t-elle, les moyens de sa politique au Congo? Est ce que Joseph Kabila est entrain d'ameliorer la politique mobutiste de diviser les anciens colons pour mieux proteger son pouvoir? Quelle est votre reflexion?

LES LEADERS AFRICAINS ET LE G8

Le groupe de huit pays les plus riches (G8) invite les leaders africains a chacune de leurs rencontres. A chaque fois, le G8 promet aux leaders africains une aide consequente au developpement et a chaque fois, ces promesses ne sont jamais realisees. Faudra-t-il que les leaders africains continuent a repondre a l'invitation du G8 ou devront-ils dire non? Qu'en pensez vous?

jeudi 3 juillet 2008

JEAN PIERRE BEMBA TENAIT-IL A DEVENIR A TOUT PRIX PRESIDENT DE LA RDC POUR EVITER LA CPI?

Jean Pierre Bemba tenait-il a devenir a tout prix president de la RDC pour eviter la CPI? C'est la question qui semble etre posee avec le transferement de Jean Pierre Bemba a la CPI.

Cette question merite d'etre posee surtout en ce moment ou Bemba se retrouve au CPI. L'opposant le plus feroce de Joseph Kabila aux elections presidentielles tenait par tous les moyens a gagner les elections pour devenir President de la RDC. Avec les resultats de son echec, il a tente de s'imposer par la violence afin de prendre le pouvoir. La violence qui etait orchestree a Kinshasa par ses services aurait ete sciement concue pour atteindre ce but. Le maintien de sa milice et son usage pour creer le desordre a Kinshasa entraient dans la logique de la prise du pouvoir surtout si celui-ci se trouvait dans la rue. L'idee d'une ville de Kinshasa a feu et sang ne pouvait que forcer les citoyens au ventre creux de rejoindre "mwana mboka" . Une revolution des masses, qui malheureusement, ne s'etait pas materialisee.

L'usage de la force brute par Joseph Kabila pour arriver a bout de la milice du MLC avait precipite une fois pour toute le depart en exil politique de Jean Pierre Bemba. Ce dernier, ayant ete a un pas de la presidence, ne semblait pas avoir un penchant vers le Senat. Ce poste n'a pas une immunite internationale comparable au poste du president de la republique.

En retrospective, il semble que Jean Pierre Bemba savait exactement pourquoi il tenait a devenir president de la republique de la RDC, de gre ou de force. Jean Pierre Bemba voulait peut etre eviter la CPI avec l'acquisition de l'immunite due a un president d'un pays qu'a celle due a un senateur d'un parlement. Qu'a cela ne tienne, sa survie politique dependra de son innonce dans ce proces qui l'oppose a la CPI pour des accusations qui n'ont rien a faire avec sa rebellion au Congo-Kinshasa. Qu'en pensez vous?

mercredi 2 juillet 2008

DRESSONS NOS FRONTS EN CETTE JOURNEE D'INDEPENDANCE

Chers frères et sœurs,

En cette journée immémoriale de l’indépendance politique de notre pays, la République Démocratique du Congo voici bientôt 48 ans, nous avons le devoir de ne jamais courber nos fronts. C’est pourquoi, nous lançons ce cris combien significatif qui fait parti de notre hymne national, ‘La Congolaise’. Nous disons : «dressons nos fronts ». Beaucoup sont ceux qui se demandent pourquoi nous devons dresser nos fronts au moment où tout atour de nous s’affaisse. Il y a une misère indescriptible qui sévit dans notre pays. Il y a son unité qui continue d’être menacée de partout. Il y a la spoliation à grande échelle des biens de l’Etat. Il y a une gestion hasardeuse et calamiteuse de la chose publique. Autant des qualificatifs que nous ne saurons donner une liste exhaustive ici.

La réponse à toutes ces questions ne réside certainement pas dans la résignation en demandant à tout un peuple de continuer à courber leurs fronts pour toujours. Elle réside dans le contenu des actions et du caractère et de la personnalité des leaders comme Patrice Emery Lumumba. Que vous l’aimiez ou que vous ne l’aimiez pas, Patrice Emery Lumumba est pour nous un héro national. Cet homme, dont la dévotion à l’idée d’un Congo unifié, lui avait certainement attiré beaucoup d’ennemies de la part de ses compatriotes et de la communauté internationale qui voulaient que la période de l’après indépendance reste égale à celle d’avant l’indépendance.

Malgré la domination des forces du mal, qui soit dit en passant, deviennent des pièces de résonnance de la démocratie aujourd’hui, Lumumba, qui était torturé sur le chemin de sa démise, n’avait jamais courbé son front. Il n’avait jamais demandé à quelqu’un d’avoir pitié de lui. Il s’était conduit jusqu'au dernier souffle de sa vie avec indépendance, courage et honneur, qui sont des caractères exemplaires de sa personnalité.

La lutte pour l’indépendance totale du Congo ne s’était jamais estompée avec la mort physique de PE Lumumba. Son esprit reste vivant en chacun de nous. Comme il l’avait donc fait avant nous, nous devons continuer à dresser nos fronts pour lutter pour l’indépendance économique de notre pays. Cette lutte, elle nous est imposée, de l’intérieur comme de l’extérieur. De l’intérieur, nous devons mettre hors d’état de nuire tous ces jouisseurs, qui se distinguent dans la nuisance en lieu et place de la reconstruction. De l’extérieur, nous devons lutter contre tous ceux qui veulent prendre notre pays en otage et qui veulent le garder dans son état de sous développement perpétuel.

Nous devons donc dresser nos fronts pour mieux faire l’analyse de la géopolitique dans laquelle notre pays évolue afin d’appréhender les contours du pouvoir qui puisse mieux mettre au centre de son action le bien être du peuple Congolais et rien d’autre.

Dressons nos fronts car la lutte reste dure et longue. Restons patriotiques !

Claver Lumana Pashi, PhD
Cincinnati, Ohio USA