jeudi 17 juillet 2008

LA VISITE DE JOSEPH KABILA EN FRANCE

La visite de Joseph Kabila en France est suivie avec beaucoup d'attention au pays et dans la diaspora congolaise. Elle est aussi suivie avec beaucoup d'impatience en Belgique. Au pays, la vie devient de plus en plus insoutenable pour le peuple congolais en general. Ceux qui ont des enfants a l'etranger reussissent a tenir le cout de la vie sous la dependance de la diaspora congolaise que les prend en charge par leur contribution financiere a travers "pesa code" de western-union. Les leaders se plaisent de cette prise en charge. On parle de l'immobilisme gouvernementale, de l'immobilisme parlementaire, de l'immobilisme de la justice... En Belgique, c'est le ministre des AE, M. De Gutch, qui se substitue au colon, qui appelle sa colonie de se mettre en ordre sinon...l'apres independance egale l'avant independance. On recolonise le congo. Que doit faire le peuple, qui est aujourd'hui pousse dans le gouffre de la misere? Quel role devrait jouer la diaspora, tout en mettant des divisions policiennes a cote, afin de reduire la dependance financiere de nos concitoyens? La Belgique, manque-t-elle, les moyens de sa politique au Congo? Est ce que Joseph Kabila est entrain d'ameliorer la politique mobutiste de diviser les anciens colons pour mieux proteger son pouvoir? Quelle est votre reflexion?

LES LEADERS AFRICAINS ET LE G8

Le groupe de huit pays les plus riches (G8) invite les leaders africains a chacune de leurs rencontres. A chaque fois, le G8 promet aux leaders africains une aide consequente au developpement et a chaque fois, ces promesses ne sont jamais realisees. Faudra-t-il que les leaders africains continuent a repondre a l'invitation du G8 ou devront-ils dire non? Qu'en pensez vous?

jeudi 3 juillet 2008

JEAN PIERRE BEMBA TENAIT-IL A DEVENIR A TOUT PRIX PRESIDENT DE LA RDC POUR EVITER LA CPI?

Jean Pierre Bemba tenait-il a devenir a tout prix president de la RDC pour eviter la CPI? C'est la question qui semble etre posee avec le transferement de Jean Pierre Bemba a la CPI.

Cette question merite d'etre posee surtout en ce moment ou Bemba se retrouve au CPI. L'opposant le plus feroce de Joseph Kabila aux elections presidentielles tenait par tous les moyens a gagner les elections pour devenir President de la RDC. Avec les resultats de son echec, il a tente de s'imposer par la violence afin de prendre le pouvoir. La violence qui etait orchestree a Kinshasa par ses services aurait ete sciement concue pour atteindre ce but. Le maintien de sa milice et son usage pour creer le desordre a Kinshasa entraient dans la logique de la prise du pouvoir surtout si celui-ci se trouvait dans la rue. L'idee d'une ville de Kinshasa a feu et sang ne pouvait que forcer les citoyens au ventre creux de rejoindre "mwana mboka" . Une revolution des masses, qui malheureusement, ne s'etait pas materialisee.

L'usage de la force brute par Joseph Kabila pour arriver a bout de la milice du MLC avait precipite une fois pour toute le depart en exil politique de Jean Pierre Bemba. Ce dernier, ayant ete a un pas de la presidence, ne semblait pas avoir un penchant vers le Senat. Ce poste n'a pas une immunite internationale comparable au poste du president de la republique.

En retrospective, il semble que Jean Pierre Bemba savait exactement pourquoi il tenait a devenir president de la republique de la RDC, de gre ou de force. Jean Pierre Bemba voulait peut etre eviter la CPI avec l'acquisition de l'immunite due a un president d'un pays qu'a celle due a un senateur d'un parlement. Qu'a cela ne tienne, sa survie politique dependra de son innonce dans ce proces qui l'oppose a la CPI pour des accusations qui n'ont rien a faire avec sa rebellion au Congo-Kinshasa. Qu'en pensez vous?

mercredi 2 juillet 2008

DRESSONS NOS FRONTS EN CETTE JOURNEE D'INDEPENDANCE

Chers frères et sœurs,

En cette journée immémoriale de l’indépendance politique de notre pays, la République Démocratique du Congo voici bientôt 48 ans, nous avons le devoir de ne jamais courber nos fronts. C’est pourquoi, nous lançons ce cris combien significatif qui fait parti de notre hymne national, ‘La Congolaise’. Nous disons : «dressons nos fronts ». Beaucoup sont ceux qui se demandent pourquoi nous devons dresser nos fronts au moment où tout atour de nous s’affaisse. Il y a une misère indescriptible qui sévit dans notre pays. Il y a son unité qui continue d’être menacée de partout. Il y a la spoliation à grande échelle des biens de l’Etat. Il y a une gestion hasardeuse et calamiteuse de la chose publique. Autant des qualificatifs que nous ne saurons donner une liste exhaustive ici.

La réponse à toutes ces questions ne réside certainement pas dans la résignation en demandant à tout un peuple de continuer à courber leurs fronts pour toujours. Elle réside dans le contenu des actions et du caractère et de la personnalité des leaders comme Patrice Emery Lumumba. Que vous l’aimiez ou que vous ne l’aimiez pas, Patrice Emery Lumumba est pour nous un héro national. Cet homme, dont la dévotion à l’idée d’un Congo unifié, lui avait certainement attiré beaucoup d’ennemies de la part de ses compatriotes et de la communauté internationale qui voulaient que la période de l’après indépendance reste égale à celle d’avant l’indépendance.

Malgré la domination des forces du mal, qui soit dit en passant, deviennent des pièces de résonnance de la démocratie aujourd’hui, Lumumba, qui était torturé sur le chemin de sa démise, n’avait jamais courbé son front. Il n’avait jamais demandé à quelqu’un d’avoir pitié de lui. Il s’était conduit jusqu'au dernier souffle de sa vie avec indépendance, courage et honneur, qui sont des caractères exemplaires de sa personnalité.

La lutte pour l’indépendance totale du Congo ne s’était jamais estompée avec la mort physique de PE Lumumba. Son esprit reste vivant en chacun de nous. Comme il l’avait donc fait avant nous, nous devons continuer à dresser nos fronts pour lutter pour l’indépendance économique de notre pays. Cette lutte, elle nous est imposée, de l’intérieur comme de l’extérieur. De l’intérieur, nous devons mettre hors d’état de nuire tous ces jouisseurs, qui se distinguent dans la nuisance en lieu et place de la reconstruction. De l’extérieur, nous devons lutter contre tous ceux qui veulent prendre notre pays en otage et qui veulent le garder dans son état de sous développement perpétuel.

Nous devons donc dresser nos fronts pour mieux faire l’analyse de la géopolitique dans laquelle notre pays évolue afin d’appréhender les contours du pouvoir qui puisse mieux mettre au centre de son action le bien être du peuple Congolais et rien d’autre.

Dressons nos fronts car la lutte reste dure et longue. Restons patriotiques !

Claver Lumana Pashi, PhD
Cincinnati, Ohio USA

mercredi 25 juin 2008

UN GENOCIDE DES CONGOLAIS EN PERSPECTIVE EN ANGOLA?

Est ce qu'un genocide des Congolais et autres etrangers est en perspective en Angola? Une question pertinente que nous nous permettons de soulever aujourd'hui car les informations qui nous parviennent de l'Angola ne s'en doutent pas de cette possibilite. Les faits sont la. Les etrangers, surtout Congolais mais aussi des citoyens d'autres nationalites, sont identifies, arretes et regroupes dans des camps specialement designes pour cette cause. Des masacres a petite echelle se passe deja chaque jour. Si l'on n y prend garde, un genocide des Congolais va arriver et ne dites pas que personne ne l'avait su. La communaute internationale et les institutions de human rights watch doivent prendre leur responsabilite vis a vis du Gouvernement Angolais afin de prevenir au genocide qui se dessine en Angola. Le Gouvernement Congolais doit prendre sa responsabilite pour mettre tout en oeuvre afin de recevoir leurs citoyens qui sont pris en etaux par les Angolais. Apres tout, beaucoup sont ceux qui se demande a quoi sert un vice ministere charge des Congolais de l'etranger? En effet a quoi sert une administration qui ne s'occupe pas de l'interet de ses citoyens? Ca c'est un S.O.S.

vendredi 13 juin 2008

Agir ou Reagir? That's the question.

Je suis avec beaucoup d'attention les evenements qui se precipitent dans notre pays, la republique democratique du congo. Depuis l'avenement des elections democratiques survenues en 2006 suivi de l'instalation des "institutions" democratiques, le pays ne va que d'une crise a une autre. Les dossiers brulant ne font que s'accumuler (la guerre Kabila-Bemba a Kinshasa, l'affaire Kahemba, le dossier Nkundabatware, l'affaire Bundu dia Kongo, le dossier Mbororo, le petrole du lac Albert, les contrats chinois, le "debut" d'incident diplomatique cree par les paroles de Karel DeGutch, le cas Bemba a la CPI, etc...).

J'observe, non sans remord, l'absence totale de l'initiative du Congolais dans l'elaboration des strategies et leur diffusion propice pour la consommation publique de cet information. Il est clair que les divisions politiques au pays se manifestent au sein de la diaspora congolaise partout ou elle se trouve. Ceux qui sont pour l'opposition maintiennent campent dans l'opposition et ceux qui sont pour le gouvernement campent avec le gouvernement. Malheur pour ceux qui sont neutre car ils sont pris entre le marteau et l'enclume.

J'observe, non sans frustration, que la crise congolaise est entretenue de l'interieure comme de l'exterieure et que nous, congolais, sommes en recreation au lieu de nous occuper serieusement de la reconstruction de ce pays dans toutes ses dimensions. C'est pourquoi, je me pose toujours la question de savoir s'il faut agir ou reagir.

Je me propose de dire que nous avons passer beaucoup trop de temps pour reagir. Suivez nos sites internautes et vous verrez combien nos energies sont orientees vers les reactions qui n'apportent absolument rien quant au changement que nous desirons pour notre pays et pour notre peuple. A cette allure, la generation sacree de sortir notre pays de l'abime semble n'est pas encore etre nee. Quel gaspillage des ressources humaines? Ces ressources qui laissent le centre d'initiatives pour leur pays a d'autres personnes afin elles puissent etre la pour reagir. Souffrez que je le dise.

Je me demande aussi pourquoi le congolais de la diaspora ou de l'interieur ne prend pas l'initiative pour agir. Agir signifie prendre l'initiative pour son propre avenir. C'est dans ce cadre ci que les contrats chinois peuvent etre pris en compte. Le gouvernement a agi et les autres reagissent. Cette facon de faire les choses peut etre extrapoler au niveau des projets specifiques. Au lieu de reagir sur le projet de Rakeen Hotel par example, pourquoi est ce que le congolais ne peut pas investir en construisant des maisons d'habitations ou residentielles? Faudra t-il attendre un autre Rakeen Residentiel afin que nous puissions critiquer son oeuvre? Ce pays a besoin des infrastructures de tout genre et il y a du travail pour tout le monde. Allons y! Commencons par agir la ou nous sommes et la ou nous pouvons. Le congo ne peut se reconstruire que quand le congolais lui meme se decidera d'agir.

Claver Pashi, PhD
Cincinnati, Ohio USA

vendredi 23 mai 2008

THINKING OF BROTHER ALEXIS TSHIUNZA KALUBI

Thinking of our Dear Brother Alexis Tshiunza Kalubi

On March 25, 2008 after a long and painful sickness we lost our beloved husband, father, brother, uncle, teacher, friend, neighbor, and countryman. It took me forever to express myself after I heard the sad news of the passing of our brother Alexis.

For me to brother Alexis, as it was at the beginning as it has been at the end. The person who introduced me to him seven years ago was the one who called and announced to me the unbearable sad news. Matter of fact, when I arrived in Cincinnati, Ohio, seven years back, I knew no one originally from Congo. I was one of the leaders of the International Bible Study at the University of Cincinnati. When an American lady, Cindy Carlson, knew that I was a Congolese, she gave my address and home phone number to brother Alexis since the Kalubis and her were worshippers at College Hill Presbyterian Church. One week latter, brother Alexis invited me at his house. He came himself, picked me up, drove to his house, and presented me to his entire family. He was my window to the Congolese community in Cincinnati, because through him I knew many Congolese and other people from the Congo. He played a crucial role in founding the Association of Congolese in Greater Cincinnati. I recall that the first meeting of the association was held in his house. The brother that I knew when I saw him for the first time was completely different from the brother that I saw for the last time in this life two weeks before I left Cincinnati. What Can I say? GOD’s ways and will are different from ours.

For work reason, I left Cincinnati, Ohio two years ago. I am living now in Cary, North Carolina. From distance, by myself, in my way I have been mourning the death of brother Alexis, a person that I respected, esteemed, and loved very much. I would not pardon myself by keeping silence as if nothing happened. These few lines are my expression to this great loss in the community.

I will finish with the quote of Aeschylus, a Greek poet. When Dr. Martin Luther King was assassinated, Robert Kennedy happened to be campaigning in Indianapolis, Indiana. He quoted this “ He who learns must suffer, and even in our sleep, pain which cannot forget falls drop by drop upon the heart, until, in our own despair, against our will, comes wisdom through the awful grace of God.’’
Yours,

Camille Kapita

lundi 7 avril 2008

BUNDU DIA KONGO DECIDE DE SAISIR LA COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI)

Selon le Journal, La Prosperite du 07/04/2008, Ne Mwanda Nsemi, le leader du mouvement Bundu dia Kongo a décide de saisir la CPI et les Nations Unies pour porter plainte contre le Gouvernement Congolais (dont il est membre au Parlement) pour ce qu’il appelle « le massacre des populations du Bas-Congo de 2002 à 2008 ». 1. Qu'en pensez-vous?

samedi 22 mars 2008

BUNDU DIA KONGO

Le Gouvernement Congolais vient de bannir les activites de Bundu dia Kongo comme entite religieuse et spirituelle. Que pensez vous de cette decision?

samedi 15 mars 2008

LE CONSULAT AMERICAIN A PIED D'OEUVRE AU NORD-KIVU

Le Consulat Américain à pied d’œuvre au Nord-Kivu Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
14-03-2008
Au mois de décembre 2007, les USA ont ouvert un consulat à Goma sous-prétexte de faire avancer le processus de paix au Nord-Kivu. Notre intention dans cette réflexion n’est pas de revenir sur les circonstances floues de l’ouverture de ce consulat ni de faire son bilan, n’étant pas de la boîte. Dans notre réflexion, nous partirons de l’action du consulat américain tel que vu de l’extérieur par les Nord-Kivutiens.
Trois mois après l’ouverture du consulat des USA à Goma au Nord-Kivu, le consul américain fait parler de lui au Nord-Kivu où il a, selon les dires de plusieurs observateurs, volé la vedette et au Gouvernorat et à l’Assemblée Provinciale. Dans cette analyse des faits qui reprend des projections de nos dépêches de 2007 qui se réalisent malheureusement aujourd’hui à nos yeux, nous voulons une fois de plus attirer l’attention des congolais sur le danger persistant de la kosovisation du Kivu et sur la nécessité et l’urgence de créer une alternative locale à la politique de Kinshasa-Nkunda-Kigali-Consul américain, dont la mission semble être de kosoviser le Kivu en douceur. Pour mettre en échec cette mission, les kivutiens doivent travailler la main dans la main avec toutes les autres provinces du Congo. Le phénomène Bundu Dia Kongo montre visiblement que l’ennemi veut l’utiliser pour précipiter la fin du Congo par une apocalypse programmée à Kinshasa, le siège des institutions nationales. C’est la deuxième fois qu’une guerre qui sévit au Nord-Kivu est aéroportée jusqu’au Bas-Congo pour tenter de changer l’ordre politique à Kinshasa et en R.D. Congo. On se rappellera qu’en 1998, l’appel patriotique de Mzee LDK ayant atteint toutes les provinces, l’ennemi était cueilli comme un fruit mûr au Bas-Congo et à Kimwenza, dans la périphérie de Kinshasa. Ensemble, les congolais sont plus forts qu’ils ne le croient. Les Lingalaphones ont cette belle expression que les griots de Mzee LDK avaient utilisé pour la mobilisation du peuple congolais : « Monguna aleka te » (Que l’ennemi ne passe pas). Ensemble, les congolais feront échec au plan de kosovisation du Kivu, du Bas-Congo, du Katanga, etc.
On se rappellera qu’au mois de septembre 2007 lors de l’Assemblée Générale de l’ONU, les USA, l’Angleterre, la France, la Belgique étaient parmi les pays qui avaient soutenu l’idée de la nomination par l’ONU d’un administrateur international pour le Kivu. Cette proposition ressemblait beaucoup au schéma du Kosovo avec le français Bernard Kouchner comme Administrateur Civil et Haut Représentant de l’ONU de 1999 à 2001. La mission de Bernard Kouchner au Kosovo consistait à coordonner l’aide humanitaire et de travailler à l’élaboration des futures institutions démocratiques en dépit du refus catégorique des autorités serbes. Il en est de même du Nord-Kivu. En dépit de l’opposition radicale des congolais à la balkanisation du Congo, les actions de certaines grandes puissances sont des véritables signes de perte de souveraineté congolaise au Nord-Kivu. Passer outre les institutions issues des élections, donner de la voix aux rebelles, ouvrir des consulats dans la zone des rebelles, et prétendre en même temps pacifier la province.
Tenant compte du fait que depuis l’assassinat de Mzee LDK, la R.D. Congo est de fait un pays sous-tutelle de certaines puissances impérialistes, les observateurs avertis voient des signes avant-coureurs de l’imposition du schéma Kosovo aux dirigeants congolais. Si les Kosovars cherchaient l’indépendance depuis longtemps, ce n’est pas le cas pour les Nord-Kivutiens dont la résistance à la balkanisation dure maintenant 12 ans, depuis le début de l’agression de la R.D. Congo par le Rwanda et l’Ouganda en 1996. Créer un territoire autonome au Congo pour des gens qui viendraient de l’étranger, est le scénario de la communauté internationale au Nord-Kivu. Pour les Nord-Kivutiens ce pari de la communauté internationale est impossible à moins qu’un autre génocide soit perpétré sur les congolais de la Province. Tailler une république autonome au Nord-Kivu pour les rwandophones serait non pas résoudre un conflit mais créer un nouveau conflit de toutes pièces. Mais le fait que les guerres passent aujourd’hui comme des entreprises les plus lucratives, peut expliquer pourquoi certaines puissances fomentent des conflits à travers le monde, y compris au Nord-Kivu.
En pareille circonstance, le peuple se tourne naturellement vers le Président de la République et vers ses élus pour ne pas faire les frais d’une puissance assoiffée d’argent ou de coltan. Les élus de la nation doivent mettre en pratique leur serment de servir et de défendre la nation.
Mais ceci n’est pas malheureusement le cas en R.D. Congo. Quand la rébellion de Nkunda avait éclatée à Sake, le jour où Kabila avait prêté serment comme Président élu de la R.D. Congo, les yeux des congolais étaient alors tournés vers Joseph Kabila pour voir sa réaction vis-à-vis de cette rébellion trouble-fête. Le silence de Joseph Kabila devant le plus grand défi à son pouvoir n’avait pas tardé à pousser les Nord-Kivutiens à l’accuser de complicité avec son ami Laurent Nkundabatware. Joseph Kabila s’est en effet révélé mou et pas assez fort comme Mzee LDK pour s’opposer à la machine impérialiste qui veut en finir avec la R.D. Congo. Depuis lors, les puissances impérialistes font la loi au Nord-Kivu et cela dans tous les domaines allant de la santé, l’environnement, la douane, les routes, les églises, etc. Dans toutes les cités et villages du Nord-Kivu, il ne se passe un jour sans qu’une ONG y tienne un atelier de ceci ou de cela. Cette stratégie de développement encore en vigueur aujourd’hui a pour but de convaincre les Nord-Kivutiens croupissant dans la misère d’accepter un nouvel ordre politique dans la région.
Cette stratégie du développement pouvait réussir dans un pays qui n’a jamais été bien gouverné depuis toujours. Mais le fait que les puissances impérialistes aient choisi des bandits et des criminels étrangers déjà rejetés au niveau national pour prendre la place des élus du peuple, est la pesanteur qui fera s’affaisser voire s’effondrer le projet en cours.
Le fait que les puissances impérialistes aient misé jusqu'à présent sur les seules autorités dirigeantes du pays (Présidence, Parlement, Entreprises, Armée, Police) pour faire aboutir leur projet explique les péripéties actuelles. L’oubli du peuple à la base et du leadership local constitue l’échec du projet. Si le lavage des cerveaux des leaders nationaux avait réussi pendant les années de la dictature mobutienne, aujourd’hui le Congo a une vaste base socialement et politiquement éveillée. La Conférence de Goma avait certainement pour but de tendre la main à cette base sociale qu’on appelle faussement société civile. Mais la peur de devoir répondre aux vraies préoccupations de la base sociale a poussé les organisateurs ou les cerveaux moteurs du projet à passer outre cette voie obligée. Les Kivutiens ne se sont pas sentis représentés dans la conférence de Goma. Comme conséquence, il n’y a pas non plus eu de restitution des résolutions de la conférence à la base. Cette volonté délibérée de passer outre les élus du peuple et le dialogue avec la base sociale congolaise, est l’argument massue qui pèse contre les puissances impérialistes qui prétendent travailler pour la pacification du Congo. Leur modèle est visiblement l’agression, une agression habillée en processus de paix, développement, etc. C’est ainsi que les associations du peuple congolais (le terme société civile n’est plus propre depuis que ses membres ont oublié les aspirations du peuple une fois au pouvoir) doivent interpeller les messieurs qui sillonnent le Kivu en particulier et le Congo en général sur les failles visibles de leur projet. L’exemple des associations du peuple du territoire de Beni qui ont mis les délégués de la CPI au pied du mur est à suivre. L’espoir du Congo est aujourd’hui entre les mains des associations du peuple depuis que le leadership national est tombé à plat ventre dans le filet de l’impérialisme international.
Les exemples sont nombreux ! Au Nord-Kivu, le gouvernement tergiverse pour protéger les populations contre les crimes contre l’humanité commis par Nkunda. Dans la Province Orientale, les Mbororo occupent des territoires entiers sans que l’armée nationale ne s’en mêle. Des signes que le gouvernement congolais a peur de passer outre le diktat de certaines puissances impérialistes sur le Kivu. Apparemment le Bas-Congo pour qui Kinshasa se bat n’était pas dans le plan original sinon le Bundu Dia Kongo aurait repoussé les Fardc comme le CNDP de Nkunda à Mushake et décrocher une conférence de paix à Luozi.
Un autre exemple criant est celui des combats sporadiques signalés au Nord-Kivu. Depuis la débâcle des Fardc à Mushake, les combats qui se poursuivent au Nord-Kivu sont mis sur le compte des forces négatives, des milices, des Mai-Mai, les Fardc ayant cessé de défendre la R.D. Congo au Nord-Kivu.
L’administrateur civil du Nord-Kivu ce n’est ni le gouverneur, ni l’assemblée provinciale, ni les administrateurs du territoire, mais le consul américain. L’administrateur militaire n’est autre que le CNDP de Nkunda. Cette situation date de la Conférence de Goma qui a jeté les bases du statut spécial du Kivu. Les observateurs de la scène politique au Nord-Kivu sont unanimes pour confirmer ce fait accompli. Pour s’en convaincre, il suffit de voir la mise à l’écart des institutions provinciales dans la gestion du Nord-Kivu. Plusieurs membres du Gouvernement Provincial ainsi que certains de l’Assemblée Provinciale affirment sous couvert de l’anonymat que le consulat américain leur a volé la vedette. D’après eux, le consulat américain est depuis la conférence de Goma, la plaque tournante de la vie politique au Nord-Kivu. D’après plusieurs témoignages des civils et des Mai-Mai qui participent aux réunions du comité de suivi de la Conférence de Goma, il n’y a que la parole du consul américain qui compte. C’est lui et lui seul qui est en mesure de faire revenir Nkunda ou les autres groupes sur la table du dialogue. L’abbé Malu Malu nommé Coordinateur National du Programme Amani n’est qu’une grosse mascarade du projet machiavélique sur le Kivu. Etant fils du Nord-Kivu, de tribu Nande, sa nomination n’a d’autre but que de tromper les Nande dont l’attachement à un Congo un et indivisible n’est plus à prouver. D’après les Mai-Mai qui ont participé à sa rencontre du début de cette semaine, le consul américain est le boss du Nord-Kivu. Malu-Malu n’est qu’un nième paravent qui vient compléter la série de Wamba Dia Wamba, Onusumba, etc. Aussitôt que leur mission était terminée, les héritiers Bizima, Ruberwa, apparaissaient pour prendre possession du règne.
De toutes les négociations actuelles entre Nkunda, les FDLR, et les Mai-Mai, le gouvernement de Kinshasa, même absent de la table des négociations, est toujours accusé de ne pas remplir sa part de contrat. Pour plusieurs observateurs, cette part de contrat est bel et bien la cession en bonne et due forme du Nord-Kivu à Nkunda. Avant la débâcle de Mushake, c’étaient les mêmes accusations qui étaient formulées à l’encontre de Kinshasa. Mais curieusement quand les rebelles de Nkunda ont ouvert leur feu, ils avaient attaqué les Fardc et épargné les FDLR. Chaque fois que les Fardc capitulent pour faire la paix, Nkunda fait resurgir les FDLR avec l’accusation qu’ils sont armés par Kinshasa. Ce jeu de Ping Pong avec les FDLR démontre bien que les FDLR ainsi que certains groupes Mai-Mai sont une pure création de Nkunda et de ses alliés internationaux pour maintenir le Kivu en état de guerre jusqu'à la capitulation du peuple congolais. Le fait de devoir passer par ce long contour pour faire aboutir leur projet démontre combien la guerre du Kivu n’a pas de fondement au Congo. Elle est une création extérieure au Congo, imposée au Congo, etc. Malheureusement l’hiérarchie congolaise ainsi que les politiciens congolais sont plus préoccupés par leurs intérêts égoïstes que de mettre à nu ce mensonge criant sur lequel repose la guerre au Kivu.
Un autre exemple de ce jeu de Ping Pong avec les groupes armés, c’est leur gestion par d’un côté Kinshasa et de l’autre, Nkunda et Kigali. Nkunda instrumentalise les faux Mai-Mai et les FDLR et Joseph Kabila par la voie de ses ministres originaires du Kivu démobilise les vrais Mai-Mai, en leur promettant ceci ou cela. La dernière instrumentalisation en date est la démobilisation par un émissaire de Joseph Kabila de 817 vrais Mai-Mai qui étaient au camp dit de brassage de Nyaleke à Beni, sur la route de Mutwanga. Ces 817 vrais Mai-Mai de Beni-Lubero croupissent aujourd’hui dans le camp Lukusa de Kisangani où ils ne reçoivent aucune formation de brassage ou de démobilisation. Le transfert de ces vrais combattants de Beni à Kisangani vise leur éloignement du terrain convoité par Nkunda. Depuis leur transfert, les officiers de Nkunda recrutent des jeunes partout à Beni-Lubero et les entrainerait dans le camp de brassage de Nyaleke. Il faut donc être dupe pour croire qu’il y a une hostilité entre Kinshasa et Nkunda. La vraie hostilité existe entre Kinshasa-Nkunda-Kigali et le peuple congolais. La bataille ultime dont on parle aujourd’hui au Nord-Kivu, sera une fausse bataille entre le CNDP, les faux-Mai-Mai et les FDLR qui ne perdront aucun des leurs. Cette bataille ultime donnera l’occasion aux nouvelles forces occupantes de s’attaquer aux civils à même de résister à leur occupation. D’après plusieurs observateurs, le consul américain joue un grand rôle pour éviter un bain de sang lors de cette bataille ultime qui était programmée au cours de ce mois de mars 2008. Autrement pour Nkunda et Kigali, les moyens militaires sont au point pour donner le coup de grâce au Kivu. L’œuvre du consul américain au Kivu est de rendre moins amère la pilule qu’on attend administrer aux kivutiens. L’abbé Malu Malu jouerait aussi la même mission dans sa province d’origine où les institutions étatiques issues des élections de 2006 qu’il avait lui-même organisées s’effacent devant ses yeux pour laisser la place aux rebelles. Le consulat américain est le centre actuel du pouvoir au Nord-Kivu. Qu’on le dise ou pas, le consul américain administre le Nord-Kivu. A son actif, les observateurs de la vie politique au Nord-Kivu mettent le report de la guerre que le CNDP et son double du FPC s’apprêtait à lancer à partir de Rutshuru le mercredi 5 mars. Le mardi 4 mars dernier, une délégation américaine était arrivée à Rutshuru, notamment à Tsengerero, sur la route de Bunagana. Elle y avait tenue une réunion avec les rwandophones, hutu et tutsi qui se préparaient à hisser le drapeau de la République des Volcans le mercredi 5 mars 2008 à Rutshuru. Après la réunion, l’effervescence des rebelles avait sensiblement baissée de ton dans la contrée et le lancement de l’offensive finale de Nkunda n’avait pas eu lieu. Aux dires des observateurs, le consul américain ne veut pas de triomphalisme car il sait certainement qu’un retour de la manivelle est possible, tôt ou tard, dans la région. Son action qui sauvera certainement des vies humaines, déclenchera une catastrophe dans toute la région. Le consulat américain au Nord-Kivu est ainsi comparable au serpent à deux têtes qui mord avec une tête et souffle avec l’autre pour que la victime ne sente pas trop la douleur avant de mourir. Malgré tout la finalité est la mort. Un proverbe tanzanien traduit si bien cette situation comme suit: « Nyoka wa Nduma-Kuwili, huuma akivuvia ». Jusqu'à quand durera ce sursis ?
S’il n’y a pas d’alternative à l’administration internationale actuelle du Nord-Kivu, la suite des événements risque de rester entre les mains du consulat américain. La mise à l’écart du Gouvernorat et de l’Assemblée Provinciale est le premier défi à relever. Les élus provinciaux doivent se battre pour le droit d’exercer leur mandat reçu du peuple. Parmi les questions à débattre, ils doivent absolument et urgemment inclure la gestion des groupes armés par Kinshasa, Nkunda-Kigali, pour mettre les uns et les autres devant leur responsabilité. Pour ne pas se laisser étouffer par la machine impérialiste active aujourd’hui au Congo, il faut inclure le peuple congolais dans le débat. Le peuple est la seule arme redoutable que les collabos congolais et leurs commanditaires internationaux ont peur de trouver sur leur passage. Tous les calculs, toutes les prévisions machiavéliques contre le Kivu en particulier, et le Congo en général, peuvent être mises en déroute comme par le passé, si le peuple participe au chapitre. Pour y arriver, les leaders locaux doivent jouer un grand rôle dans la mobilisation du peuple pour la défense de ses droits humains fondamentaux! Les congolais épris de paix ainsi que les hommes et les femmes amis des congolais de par le monde, doivent contribuer matériellement pour l’accomplissement de ce devoir sacré : défendre sa patrie ! S’il y a une cause pour laquelle on peut mourir, c’est la défense de sa patrie. Réveillez-vous et Agissez aujourd’hui car demain peut être tard !
Rigobert Kanduki
Goma
Beni-Lubero Online

jeudi 13 mars 2008

FEMMES DU KIVU: IL Y A DU MENSONGE DANS L'AIR...

Femmes du Kivu: il y a du mensonge dans l’air…
par Collette Braeckman
Le Soir Rédaction en Ligne
posté le 5 mars 2008 catégorie actualité, commentaireDépêcher au Sud Kivu des chirurgiens et des médicaments. Augmenter les crédits (et veiller à ce qu’ils arrivent) organiser des conférences, émouvoir l’opinion. Tout cela c’est bien, c’est nécessaire. Mais cela ne suffira pas à mettre fin à la terreur qui décime les femmes de l’Est du Congo et gangrène toute la société. En 1994, ceux qui ne lisaient dans le génocide des Tutsis qu’un paroxysme de la « violence tribale » avaient tout faux. Comme ceux qui aujourd’hui assurent que les femmes du Kivu seraient victimes d’ « excès de violence», de débordements aveugles…Au delà de la compassion, de l‘indignation et même de l’indispensable solidarité, il faut mesurer les vrais enjeux de cette guerre qui a pour terrain le ventre des femmes, pour objectifs les valeurs fondamentales d’une société, sa cohérence, ses facultés de résistance. Ici comme souvent, les enjeux s’appellent la terre, les ressources, le contrôle d’une région. Il s’agît de dominer des hommes et des femmes, de briser leur résistance de la plus atroce des façons, par le sadisme des violences sexuelles. En face de cette terreur qui se prolonge et s’enracine, questions et contradictions se bousculent.Alors qu’en 1994, les réfugiés hutus avaient été poussés au Kivu par l’Opération Turquoise et entretenus par l’aide internationale, aujourd’hui, c’est une armée congolaise faible et toujours frappée d’embargo sur les armes, qui, seule, doit se charger de neutraliser ces hommes aguerris, une tâche d’autant plus difficile qu’elle a quelquefois collaboré avec eux ! Quant au Rwanda, s’il réclame à juste titre le retour volontaire ou forcé de ses citoyens, on peut se demander pourquoi son armée, présente au Kivu de 1998 à 2002, n’a pas rempli cette mission prioritaire ? Et comment comprendre que la Mission des Nations unies au Congo, qui avait déployé en Ituri les forces spéciales qui ont réussi à désarmer les milices, avoue son impuissance au Kivu face à quelques milliers d’hommes? La Belgique non plus n’a pas fière allure : nos soldats font du renseignement au Tchad, en Afghanistan, au Kosovo, mais ils sont absents du Congo, le seul endroit au monde où ils seraient non seulement bien accueillis, mais susceptibles d’être vraiment efficaces…N’y aurait il pas du mensonge dans l’air ? Une formidable hypocrisie ?Il faudrait pourtant se rappeler que si le « scandale des mains coupées », une tragédie du 19 eme siècle, est régulièrement évoqué, les femmes du Kivu au ventre lacéré et leurs enfants nés du viol risquent à leur tour de hanter longtemps les mémoires et de peser sur les consciences…

mercredi 12 mars 2008

IMMOBILISME GOUVERNEMENTAL?

Le Gouvernement Gizenga est accuse, a tord ou a raison, d'immobilsme dans la gestion du pouvoir au Congo. Selon vous, a quoi serait du cet immobilisme et quelle serait la porte de sortie pour l'unification et enfin la reconstruction de notre pays?

vendredi 7 mars 2008

LA BALKANISATION DU CONGO-KINSHASA

Comme en 1960, les puissances occultes se sont de nouveau engagees a destabiliser le Congo-Kinshasa pour l'affaiblir et au besoin le diviser et le balkaniser. Que doit faire le Congolais pour sauvegarder l'unite de son pays, qui est tres menacee en ce moment?

mardi 26 février 2008

IMPACT DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE AMERICAINE AU CONGO-KINSHASA

Mon cher DirEx,
Voici un sujet d'actualite qui me tient a coeur. L'impact de l'election presidentielle americaine de l'an 2008 surla situation socio-politique et economique du Congo. En d'autres termes: A quoi devons-nous nous attendre si un Democrate (Obama) ou Republicain (MCaine) devient president de ce pays?
A tres bientot.
Nzwanga

jeudi 21 février 2008

Cell phone numbers going public tomorrow. Avoid calls. See how.

Cell phone numbers going public tomorrow

REMINDER....all cell phone numbers are being released to telemarketing companies tomorrow and you will start to receive sales calls. ...YOU WILL BE CHARGED FOR THESE CALLS To prevent this, call the following number from your cell phone: 888-382-1222. It is the National DO NOT CALL list. It will only take a minute of your time It blocks your number for five (5) years. You must call from the cell phone number you want to have blocked. You cannot call from a different phone number. HELP OTHERS BY PASSING THIS ON TO ALL YOUR FRIENDS. It take about 20 seconds.

mardi 19 février 2008

Pour ou contre le brassage de l'armee au Congo-Kinshasa

Selon le journal Le Potentiel, il y a eu 27 blessés au centre de brassage entre les éléments des FARDC et ceux du CNDP de Laurent Nkundabatwae. Tel est le bilan des affrontements armés ou mutinerie enregistrés hier lundi 18 février à la base de Kamina.

Cette situation soulève la problématique du processus de brassage entre les éléments armés venus de divers horizons.

La question reste posee. Etes vous pour ou contre ce processus de brassage impose a l'armee Congolaise?