mardi 15 septembre 2009

LA LIBERATION DE BEMBA BLOQUEE PAR KABILA?

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Tuesday
Sep 15th
Le MLC accuse Kabila de bloquer la libération de Jean-Pierre Bemba
Afrique centrale - RD Congo

Paris, France - Le vice-président de la section France du Mouvement de libération du Congo (MLC, opposition), Ferdinand Lufete, a accusé lundi à Paris le président congolais Joseph Kabila de bloquer la remise en liberté de Jean-Pierre Bemba par la Cour pénale internationale (CPI)."Nous avons la preuve que des pressions très fortes ont été exercées par le président Kabila sur des Etats européens et l'Afrique du Sud afin qu'ils n'acceptent pas d'accueillir M. Bemba, s'il venait à bénéficier d'une liberté provisoire", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse.M. Lufete a également révélé l'existence d'un complot international visant à empêcher la libération du sénateur congolais Bemba, détenu depuis plusieurs mois à la prison de Sheveningen, prés de La Haye."Les juges de la CPI avaient décidé d'accorder la liberté provisoire à M. Bemba sur la base des seuls éléments de droit, en se basant sur les faits. Cette décision a ensuite été remise en cause à la suite des pressions politiques", a martelé le responsable du MLC.Il a ouvertement accusé les multinationales d'avoir participé à la "conspiration" contre le président-fondateur du MLC, estimant que derrière le volet judiciaire des poursuites contre M. Bemba se cachent les enjeux de l'exploitation des mines de la République démocratique du Congo."Le leader du MLC n'a jamais été en odeur de sainteté auprès de certaines multinationales qui redoutent son nationalisme sourcilleux. La libération de Jean-Pierre Bemba ne fait naturellement pas leurs affaires", a poursuivi M. Lufete.Evoquant l'avenir politique du président du MLC, il a indiqué qu'il sera le candidat du parti pour la présidentielle de 2011."Avec le président Ikabanga et le Secrétaire général Mongita, j'ai vu récemment le président sur son lieu de détention. Il a bon moral et est confiant dans la justice internationale. Pour nous, il reste, en tout état de cause, le candidat du parti au prochain scrutin présidentiel", a encore dit le vice-président de la section France du MLC.Ancien vice-président de la RD Congo, Jean-Pierre Bemba est incarcéré aux Pays-Bas pour "crimes contre l'humanité" et "crimes de guerre". La justice internationale lui reproche des actes commis par l'aile armée du MLC lors de son intervention en 2002 et 2003 en République centrafricaine. Les forces de Jean-Pierre Bemba étaient alors venues à la rescousse du président centrafricain Ange-Félix Patassé, confronté à une sérieuse rébellion armée conduite par le général François Bozize, qui devait par la suite prendre le pouvoir.Paris - 14/09/2009 Pana

COUPLE KAMANZI-TANGANDA: VERS LA FIN DE LA DIVERSION ET DE L'IMPOSTURE

Couple KAMANZI-TAGANDA : vers la fin de la diversion et de l’imposture

Les KIFUAFUA en perte de vitesse, vers la fin de la diversion et del’imposture www.cndp-congo.org, Goma, le 07 août 2009 Le diable ne saurait se camoufler dans la soutane du pape sans laisser pendantes ses cornes. Sept mois seulement auront suffi au couple KAMANZI-TAGANDA pour offrir en spectacle sa nudité. Tenez, selon plusieurs sources proches de la 8ème région militaire du Nord-Kivu à Goma, l’état-major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo vient de signifier au Général Bosco NTAGANDA, et ce en des termes clairs, son incompétence à engager les Forces Armées de la République. Il lui est désormais interdit d’intimer un quelconque ordre aux unités de l’armée ou d’octroyer des grades à ses éléments d’autant plus qu’il ne fait pas partie du commandement de l’armée nationale.

Il devra dès à présent se mettre à la disposition de l’état-major général des FARDC en attendant sa nouvelle affectation. Cette mesure est consécutive au désordre que cet officier sème au sein des unités de l’armée, apprend-on de certaines indiscrétions à la 8 ème région militaire. Les cas documentés sont légion, les deux derniers qui auraient fâché la hiérarchie des FARDC sont : d’abord, l’octroi des grades par cet officier à ses copains et frères membres de l’armée en dehors des structures légalement compétentes ; ensuite, il a intimé, par écrit, un ordre aux unités FARDC pour un redéploiement dans certains secteurs pour des raisons inavouées et ce en se substituant au Commandement des opérations Kimia II.

A l’état-major des FARDC, on est loin de croire que le général NTAGANDA reste ce naïf que l’on tend à présenter au public et qui, sentant son arrestation venir, était prêt à tout sacrifier y compris ses compagnons de lutte pour se voir épargner de la coupe de la CPI. En réalité l’homme a su se convaincre qu’il n’avait pas de place dans un environnement de paix, d’où il a décidé de constituer son propre mouvement insurrectionnel contre le pouvoir de Kinshasa en se servant de ce dernier pour une dotation en ressources matérielles adéquates. On dit que NTAGANDA comptait se servirdes effets militaires destinés aux opérations contre les FDLR/Interahamwe pour retourner les canons contre son allié.

Les mêmes sources révèlent que cet officier général de l’armée entretient des relations suspectes avec un groupe de copains du Front Patriotique pour la Libération du Congo, FPLC, postés de l’autre côté de la frontière Ougandaise d’où il attendait des renforts qui devaient entrer par le poste frontalier de ISHASHA en vue de prêter main forte à son action prochaine. C’est pour cette raison que, dans son plan de redéploiement des unités FARDC, l’intéressé voulait dégarnir toutes les positions tenues par des officiers venus du CNDP qu’il estimemoins collaborant, et qui contrôlent la bande qui s’étale sur toute la frontière ougandaise. Dans la ligne de mire, en l’occurrence le Lt Colonel JAGUAR qui commande un bataillon dans le secteur. Le refus par ce dernier à répondre positivement à un ordre manifestement illégal et intimé par une personne non attitrée a failli rouvrir les hostilités dans le Nord-Kivu. Comme on le voit, la pression semble s’exercer sur NTAGANDA après que le gouvernement se soit rendu compte qu’en réalité son allié n’avait jamais eu une ascendance quelconque sur les unités d’origine CNDP.

S’agissant de ses relations avec le FPLC, l’intéressé a reçu vers fin juillet dans son fief à KABATI, une délégation de ce mouvement conduite par deux officiers supérieurs et qui y ont séjourné une semaine durant. Au retour vers l’Ouganda, leur jeep a été interceptée par le service de migration au poste frontalier de BUNAGANA, les deux officiers auront libre passage grâce à l’intervention du major MASOZERA, chef d’escorte du Général NTAGANDA. Cependant, un officier des services de renseignements militaires en poste à cette date à BUNAGANA arrêté par le Colonel YAV, croupit dans la geôle à RUTSHURU pour avoir laissé passer ladite jeep.

Selon les services des renseignements de la 8ème région militaire, le FPLC dispose d’un vaste camp d’entrainement des militaires dans le grand-nord où des officiers d’un pays voisins préparent les éléments dudit mouvement à une insurrection. Ce camp se trouverait dans le secteur que contrôle un officier Mai-Mai bien connu dans la région sous le nom de Général MATABISHI. Pendant ce temps, la branche politique créée par NTAGANDA et placée sous la responsabilité directe de son cousin Désiré KAMANZI n’a pas échappé, à son tour, à l’ouragan qui souffle sur le congloméra de l’imposture. En effet, si NTAGANDA a su octroyer à son cousin un fauteuil, il n’a cependant pas su le doter d’une capacité intellectuelle suffisante pour conduire le congloméra. Et pourtant, les quelques opportunistes que le couple a su drainer dans sa girouette au prix des promesses de postes au sein des institutions de la République se fatiguent d’attendre, ils crient à l’incapacité du Poulin de NTAGANDA à tenir parole et à conduire les affaires politiques, il l’accuse également de malversation financière, bien que les finances dont question sont celles récoltées en toute irrégularité sur les véhicules qui empruntent la route de KIROLIRWE.

Dans une pétition initiée à ce sujet, ces opportunistes exigent le départ sans condition de Désiré KAMANZI pour incompétence notoire. Mais les violons sont loin de s’accorder sur la personne à le remplacer, des candidats potentiels se bousculent dans le couloir du congloméra. Le seul qui semblait réunir une unanimité monnayée au prix de quelques bouteilles de bière est sans doute l’honorable DUNIA BAKARANI, ce député MLC connu dans le temps pour non seulement son vagabondage politique mais aussi son hostilité acharné contre le CNDP pour lequel il est aujourd’hui prêt à troquer son siège pour présider aux destinées du congloméra, la course au poste au sein du gouvernement exige. Hélas, deux jours seulement après l’annonce de sa candidature à la présidence du congloméra, le coup de théâtre viendra de l’autre côté de la frontière à Gisenyi en territoire rwandais. Notre honorable député vient d’être arrêté par la Police Rwandaise pour escroquerie et abus de confiance. Il aurait disparu avec une importante somme d’argent appartenant à un jeune entrepreneur de la place depuis plus de 3 ans avant de se réfugier au parlement national.

Notre honorable n’est à son premier forfait, on se rappellera qu’à l’entrée à Goma de l’AFDL en 1996, l’honorable député alors étalant de quelques litres de carburant dans certaines avenues du quartier BIRERE à Goma a failli laisser sa peau dans la rue après avoir braqué la Banque Commerciale du Congo et vidé son contenu. Il eut la vie sauve grâce à l’indulgence d’un officier de l’armée rwandaise apitoyé par l’indigence du malfrat. Voila le type de personnage qui président à la tête du congloméra et qui hallucinent, sans rire, de conduire le destin de tout un peuple et du grand Congo. Heureusement qu’ils ne sauront survivre à la stratégie de l’usure et du pourrissement que l’allié kinois leur impose, lui au moins aura tiré profit de l’imposture pour se refaire la santé. Pour le moment, le pouvoir du congloméra est dans la rue, ne peut le ramasser qu’un étourdi insensé.

mercredi 2 septembre 2009

QUI TROP EMBRASSE...

En ce moment, les travaux préparatoires de la SADC ont débuté et c'est encore à huis clos.
Mais, l'un des plus grands points est le transfert de la présidence de la SADC de l'Afrique du Sud en RDCongo . . . . Apparemment, les journalistes comment à obtenir leur accréditation....

Je connais la SADC depuis que notre Pays avait été aggressé par les Pays voisins de l'Est. C'est du coté militaire seulement.

Outre cette intervention, je me demande dans quel autre domaine intervient cette communauté dans notre pays.

Pensez-vous que la SADC peut etre d'un apport considérable pour le developpement de la RDCongo?

Le Pays assume la presidence de la CEEAC, croyez-vous qu'en ajoutant la SADC, bien sur avec tous les multiples problemes, le regime actuel s'en sortira bien ?

Autant des questions qui planent, mais je voudrais aussi que l'on echange sur ce point.

Faisons quelque chose,

Kabangu, Papy.

EST CE UNE CABALE MONTEE CES COUPS DE FEU?

Dans la nuit d'hier, les résidences de 2 ministres du Gouvernement Muzito, ex alliés du MLC, avaient étée visitées par des inconnus a mains armées laissant, après avoir tiré quelques coups des balles, à leur passage un tract dans lequel il est écrit ce qui suit:
"Si tu témoignes contre Mbemba, tu mourras".

D'autres ex-membres du MLC, notamment Simene de l'Ofida, Kamitatu du Plan et pas mal d'autres ont recu des sms avec ce meme texto du tract.

Quelle lecture faites-vous face à cette situation alors que le chairman se trouve en voie d'une libération provisoire?

Est-ce une machination montée de tout bord pour le contraindre à La Haye?

Pensez-vous qu'une fois libéré, le Chairman pourrait venger ceux qui l'ont trahi?

Est-ce que le régime actuel peut influer sur La haye par rapport à sa probable liberté provisoire?

Consideriez-vous ces Min. et autres ex-MLCiens comme des témoins-génants ?

Voilà autant des questions que je lance en débat par rapport à cette affaire.

Faisons quelque chose,

Kabangu, Papy.

mardi 1 septembre 2009

DEUX NORVEGIENS ACCUSES D'ASSASSINAT REFUSENT DE PARLER DEVANT LE TRIBUNAL

Joshua French et Tjsostov Mhulandhi, deux sujets norvégiens, sont accusésd’avoir tué Monsieur Kasongo Abeti, un chauffeur congolais qui les avaittransportés le 5 mai dernier, à bord de son véhicule 4 x 4 en partance pourNyanya.A en croire le réquisitoire du ministère public, les deux Norvégiens ontintimé ordre au chauffeur de s’arrêter lorsqu’ils sont arrivés au Pk 109,puis, sans motif connu à ce jour, l’un parmi les deux a tiré surl’infortuné. Pris de panique, le chauffeur assistant qui accompagnait lechauffeur Kasongo réussit à s’enfuir. Joshua et Tjsoltov disparaîtront parla suite dans la nature, avec le véhicule !L’armée et la police se sont mises à leur recherche. Et les deux suspectsseront arrêtés. D’abord, le 9 mai 2009, Joshua est surpris dans la réservenaturelle d’Epulu, lieu abritant les okapis, à plus au moins 200 km deKisangani ; ensuite, deux jours après, Tjsostov est lui aussi arrêté àMambasa, cette fois-ci, dans le district de l’Ituri à presque 500 km deKisangani. Depuis, ils ont été acheminés à Kisangani où ils ont étéentendus par un instructeur de l’auditorat militaire et sont détenus à laPrison centrale.Le vendredi 14 août 2009, vers 9 heures, les deux prévenus ont étéconduits, à pied, sous les injures et les menaces de la foule très encolère, à la salle d’AFRACO (alliance franco-congolaise) désignée pourabriter les audiences de ce procès. « Faut-il vraiment un procès pour cetteaffaire ? Ils ont tué un de nôtres, ils devraient tout simplement être euxaussi mis à mort », s’exclamait alors une dame dans la foule.A la troisième audience du procès tenue samedi dernier, les deux accusés,assistés de leurs avocats, se sont abstenus de répondre aux questions dutribunal, prétextant que le procès était politisé. Aux yeux de plusieursobservateurs, cette position des accusés n’est pas de nature à faciliter lebon déroulement du procès ni à permettre l’éclatement de la vérité. Pourune énième fois, l’audience a été remise à une date ultérieure.« Nous espérons que la vérité éclatera et que nos juges rendront justice,malgré toutes ces manœuvres pour distraire le tribunal », soutient unmembre de l’association des chauffeurs du Congo (ACCO/Kisangani) constituéepartie civile aux côtés de Bibiche, la femme du défunt. La prochaineaudience permettra peut-être d’établir les faits et de dire le droit, àcondition que les deux accusés acceptent de parler.

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