jeudi 3 juillet 2008

JEAN PIERRE BEMBA TENAIT-IL A DEVENIR A TOUT PRIX PRESIDENT DE LA RDC POUR EVITER LA CPI?

Jean Pierre Bemba tenait-il a devenir a tout prix president de la RDC pour eviter la CPI? C'est la question qui semble etre posee avec le transferement de Jean Pierre Bemba a la CPI.

Cette question merite d'etre posee surtout en ce moment ou Bemba se retrouve au CPI. L'opposant le plus feroce de Joseph Kabila aux elections presidentielles tenait par tous les moyens a gagner les elections pour devenir President de la RDC. Avec les resultats de son echec, il a tente de s'imposer par la violence afin de prendre le pouvoir. La violence qui etait orchestree a Kinshasa par ses services aurait ete sciement concue pour atteindre ce but. Le maintien de sa milice et son usage pour creer le desordre a Kinshasa entraient dans la logique de la prise du pouvoir surtout si celui-ci se trouvait dans la rue. L'idee d'une ville de Kinshasa a feu et sang ne pouvait que forcer les citoyens au ventre creux de rejoindre "mwana mboka" . Une revolution des masses, qui malheureusement, ne s'etait pas materialisee.

L'usage de la force brute par Joseph Kabila pour arriver a bout de la milice du MLC avait precipite une fois pour toute le depart en exil politique de Jean Pierre Bemba. Ce dernier, ayant ete a un pas de la presidence, ne semblait pas avoir un penchant vers le Senat. Ce poste n'a pas une immunite internationale comparable au poste du president de la republique.

En retrospective, il semble que Jean Pierre Bemba savait exactement pourquoi il tenait a devenir president de la republique de la RDC, de gre ou de force. Jean Pierre Bemba voulait peut etre eviter la CPI avec l'acquisition de l'immunite due a un president d'un pays qu'a celle due a un senateur d'un parlement. Qu'a cela ne tienne, sa survie politique dependra de son innonce dans ce proces qui l'oppose a la CPI pour des accusations qui n'ont rien a faire avec sa rebellion au Congo-Kinshasa. Qu'en pensez vous?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Apres avoir lu cet article je me suis pose la question de savoir quand est ce le mandat international contre JPB etait emis? Si JPB voulait a tout prix devenir president pour tout simplement eviter la CPI ne serait-il pas mieux pour lui de continuer la guerre jusqu'a kinshasa en lieu et place d'aller au Dialogue Inter-congolais puis aux elections? (C'est peut etre le choix que le general congolais Kundabatware a fait). Bref je ne crois pas que JPB tenait a devenir a tout prix president du Congo pour eviter la CPI. Le "self-made" general Lubanga a ete acquite, cela veut dire qu'il est innoncent? Peut-etre il est tout simplement fauche pour etre interessant a la CPI. Le chemin est encore long. La CPI va un jour se devoiler. La credibilite de cette fameuse CPI semble etre en souffrance. Et c'est la raison pour laquelle les USA ne soutien la boite?

E ko yebana!

A. Wamba, Ne Nzinga mwana Nsaku a Kwimba.

cna-rdc a dit…

Je ne crois pas en votre hypothèse. Jean Pierre Bemba voulait devenir Président pour présider le Congo à sa manière. C'est aussi trivial que ça.

Anonyme a dit…

Lubumbashi :

Floribert Kaseba impose un visa aux non originaires !
La Prospérité, le 03 juillet 2008





Fascistes, les autorités provinciales du Katanga ont créé un Etat dans un Etat. Avec la bénédiction du Gouverneur Moïse Katumbi et du Président de l’Assemblée provinciale Kyungu Gabriel, le Maire de la ville de Lubumbashi Floribert Kaseba Makundo impose un visa aux non ressortissants du Katanga. Les Congolais des 10 autres provinces du pays sont traités au même titre que les libanais, sénégalais, indiens, chinois etc.

Le Maire de la ville de Lubumbashi a signé deux arrêtés urbains, le 21 mai 2008, pour, justifie-t-il, ‘‘réglementer efficacement tout séjour des visiteurs dans la ville par la maîtrise des effectifs, le contrôle des mouvements et autres faits sociodémographiques’’. En violation flagrante de toutes les dispositions constitutionnelles relatives aux droits humains, libertés fondamentales et devoirs du citoyen et de l’Etat. Floribert Kaseba Makunko, c’est de lui qu’il s’agit, entend lutter contre la ‘‘migration de la population observée à Lubumbashi’’, migration susceptible, selon lui, de provoquer des conséquences sur le plan sécuritaire, administratif et socio-économique. Le Maire de Lubumbashi fait obligation à tout Congolais, considéré par lui comme étranger donc nuisible, d’obtenir auprès du bureau de la commune de résidence une attestation de séjour. L’attestation de séjour ne sera accordée que si la famille d’accueil dispose d’importants moyens de subsistance. Une brigade spéciale a été constituée et détachée aux postes frontaliers de la ville pour traquer les ‘‘immigrants irréguliers’’.



Les méthodes coloniales exhumées

Les autorités municipales et provinciales du Katanga n’ont fait qu’exhumer des vieilles dispositions coloniales qui empêchaient aux Congolais de circuler librement. Il fallait un visa pour quitter son village et s’installer à Léopoldville. L’objectif poursuivi par les belges était d’éviter l’inter pénétration des populations congolaises, d’empêcher les échanges, etc.

Le lundi 30 juin 2008, le Gouvernement de la République a fêté avec faste le 48ème anniversaire de l’indépendance du Congo. A cette occasion, à Kananga, le Président Kabila s’est targué d’avoir relevé le défi de la réconciliation nationale. Et la liberté de circulation retrouvée est l’un des acquis de cette indépendance. Quand le Maire de Lubumbashi, sans rencontrer la moindre protestation de la part du Gouverneur Katumbi, s’évertue à multiplier les conditions d’accès à la ville, il navigue à contre courant. Il sape tous les efforts déployés par l’exécutif national allant dans le sens de la recherche de l’unité nationale. Dans un pays, comme le Congo, où pour voyager d’une ville à une autre il faut prendre l’avion, on se demande si les mesures prises à Lubumbashi ne sont pas contre productives.

Le nébuleux BDK n’avait pas pris de telles mesures

Dans les premiers mois de l’année, il y a eu des violences meurtrières au Bas-Congo. La secte politico-religieuse Bundu dia Kongo (BDK) que le Gouvernement a présenté comme Satan le diable développait, semble-t-il, un discours hostile aux étrangers accusés d’occuper tous les postes de commandement. Pourtant, en aucun moment les dirigeants de BDK, encore moins les autorités provinciales du Bas-Congo n’ont pris officiellement des mesures teintées de xénophobie.

Le Katanga hanté par son passé

L’observateur était pantois de voir la délégation venue du Katanga pour manifester devant le Chef de l’Etat à Kananga, lundi dernier, brandir des calicots où on pouvait lire : ‘‘Le Katanga sème le cuivre pour récolter les infrastructures’’. Cela traduit l’état d’esprit qui règne « au pays de Kyungu ». En Europe, plus de soixante ans après l’indépendance, on surveille de près les agissements des allemands à l’origine de grandes crises mondiales du 20ème siècle. Tout discours est passé au crible pour déceler s’il n’y a pas de relent néonazi. Mais au Congo, les gens sont amnésiques. Qui peut se taire dès lors que dans la pratique les mesures du Maire de Lubumbashi vont déboucher à une énième épuration ethnique ? Cela, 16 ans après la chasse aux Kasaïens. Les autorités municipales et provinciales du Katanga peuvent-elles rassurer les Congolais que les mesures prises ne vont pas davantage accentuer les tracasseries administratives et policières sur des paisibles citoyens ? N’est-ce pas là une mauvaise façon d’interpréter ou d’appliquer la décentralisation administrative et politique prévue par Constitution ? Sachant que le Katanga était la première provinciale à exiger l’application immédiate de la retenue à la source de 40% des recettes produites par les provinces.

Qu’est-ce qui se passerait si toutes les provinces imitaient le Katanga dans sa dérive sécessionniste ? Dans tous les cas, il faut ouvrir l’œil et le bon.

LPM








REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU KATANGA
VILLE DE LUBUMBASHI :
BUREAU DU MAIRE



rrêté urbain n° 017/Bur-Maire/ ville/L’shi/ 2008 portant Réglementation du Mouvement de la population congolaise dans la ville de Lubumbashi





Le Maire de la ville de Lubumbashi ;





Vu la Constitution de la République Démocratique du Congo ;
Vu le Décret-loi n° 081/98 du 02 juillet 1998 portant organisation territoriale et administrative de la République Démocratique du Congo ;
Vu l’ordonnance n° 07/018/2007 du 16 mai 2007 fixant les attributions des ministres notamment à son article premier, point B, alinéa 2 relatif aux attributions spécifiques du Ministère de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité ;
Considérant que la migration de la population observée dans la ville de Lubumbashi est susceptible d’avoir des conséquences sur le plan sécuritaire, administratif et socio-économique : Attendu qu’il y a nécessité de réglementer efficacement tout séjour des visiteurs dans la ville de Lubumba shi, notamment par la maîtrise des effectifs, le contrôle des mouvements et autres faits socio-démographiques ;





Vu la nécessité et l’urgence ;





ARRETE :





Article 1er : Tout nouveau venu à Lubumbashi doit signaler son séjour auprès du bureau de la population de la commune de résidence endéans trois jours, et à cet effet, une attestation de séjour lui sera délivrée.
Article 2 : L’attestation de séjour doit comporter les éléments ci-après :
- l’identité complète du visiteur et de la famille d’accueil
- le lieu de provenance
- la durée et le motif du séjour
- la date d’arrivée et de retour

Article 3 : Toute prolongation de séjour allant au-delà d’un mois requiert l’autorisation préalable de l’Autorité Municipale concernée.
Article 4 : En cas de prolongation, l’intéressé et/ou la famille d’accueil devront justifier de leurs moyens de subsistance, et une attestation de prise en charge lui sera délivrée.
Article 5 : Les enfants mineurs non acc ompagnés ne seront pas admis à séjourner dans la ville de Lubumbashi ; ils se verront retournés immédiatement par le même moyen de transport. A cet effet, une brigade spéciale sera détachée aux postes frontaliers de la ville (aéroport, la gare SNCC,…) pour déceler ce genre d’entrée irrégulière.
Article 6 : Les frais de transport retour de l’enfant mineur non accompagné sont à la charge du transporteur.
Article 7 : Tout contrevenant aux présentes dispositions sera puni conformément à la loi.
Article 8 : Les Bourgmestres des Communes, le Chef de Poste DGM, le Commandant Police Nationale Congolaise District Ville sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.





Fait à Lubumbashi, le 21/05/2008





LE MAIRE DE LA VILLE





L’Honorable Floribert KASEBA MAKUNKO




REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU KATANGA
VILLE DE LUBUMBASHI
BUREAU DU MAIRE


ARRETE URBAIN N° 16 /BUR-MAIRE/VILLE/ L’SHI/2008 PORTANT REGLEMENTATION DE LA POPULATION ETRANGERE DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI





LE MAIRE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI;





Vu la Constitution de la République Démocratique du Congo,
Vu le Décret-Loi N° 081/98 du 02 juillet 1998 portant organisation territoriale et administrative de la République Démocratique du Congo;
Vu l’ordonnance N° 07/018/2007 du 16 mai 2007 fixant les attributions des Ministres notamment à son article premier, point B, alinéa 2 relatif aux attributions spécifiques du Ministère de l’Intérieur, Décentralisation et Sécurité;
Considérant l’explosion des mouvements de la population étrangère dans la ville de Lubumbashi.
Attendu qu’il y a nécessité de règlementer les mouvements de la population étrangère notamment les entrées, sorties et séjour, dans la ville de Lubumbashi.





Vu l’opportunité et l’urgence;





Arrête:





Article 1er: Toute entrée d’un étranger dans la ville de Lubumbashi requiert au préalable, la présen tation d’un visa authentique auprès du service d’immigration.
Article 2: Une fois dans la ville, l’intéressé doit signaler son séjour auprès du bureau de la population de la Commune de résidence endéans trois jours, et à cet effet, une carte de séjour temporaire lui sera délivrée.
Article 3: La carte de séjour temporaire doit comporter les éléments ci-après:
- l’identité complète du visiteur et celle de la famille d’accueil éventuelle,
- le lieu de provenance,
- la durée et le motif du séjour,
- la date d’arrivée et de retour.
Article 4: Tout prorogation du séjour allant au-delà d’un mois, requiert l’autorisation préalable de l’Autorité Municipale concernée, après avis du chef d’antenne d’immigration.
Article 5: Pour prétendre à une prorogation, l’intéressé et / ou la famille d’accueil éventuelle devront justifier de leurs moyens de subsistance.
Article 6: Les enfants mineurs non accompagnés ne seront pas admis à séjourner dans la ville de Lubumb ashi; ils se verront retournés immédiatement par le même moyen à charge du même transporteur. A cet effet, une brigade spéciale sera détachée à l’entrée de la ville (aéroport, la gare SNCC,…) pour déceler ce genre d’entrée irrégulière.
Article 7: Tout contrevenant aux présentes dispositions sera purement et simplement invité à quitter la ville de Lubumbashi.
Article 8: Les Bourgmestres des Communes, le Commandant de la Police Nationale Congolaise District ville et le chef de Poste du service urbain de la Direction Générale de Migration, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.





Fait à Lubumbashi, le 21/05/2008





LE MAIRE DE LA VILLE





L’Honorable Floribert KASEBA MAKUNKO




La Prospérité
03-07-2008 - 11:23:58

Anonyme a dit…

Jean Pierre Bemba visait peut etre loin deja et savait qu'il en arriverait la. Il ne faut pas minimiser cet hypothese car pour quelqu'un qui avait son avenir politique bien en route, il devrait y avoir eu quelque chose qui l'a pousse d'aller jusqu'au bout de la logique de la violence en pleine ville de Kinshasa. Sans blague!