mardi 15 septembre 2009

COUPLE KAMANZI-TANGANDA: VERS LA FIN DE LA DIVERSION ET DE L'IMPOSTURE

Couple KAMANZI-TAGANDA : vers la fin de la diversion et de l’imposture

Les KIFUAFUA en perte de vitesse, vers la fin de la diversion et del’imposture www.cndp-congo.org, Goma, le 07 août 2009 Le diable ne saurait se camoufler dans la soutane du pape sans laisser pendantes ses cornes. Sept mois seulement auront suffi au couple KAMANZI-TAGANDA pour offrir en spectacle sa nudité. Tenez, selon plusieurs sources proches de la 8ème région militaire du Nord-Kivu à Goma, l’état-major des Forces Armées de la République Démocratique du Congo vient de signifier au Général Bosco NTAGANDA, et ce en des termes clairs, son incompétence à engager les Forces Armées de la République. Il lui est désormais interdit d’intimer un quelconque ordre aux unités de l’armée ou d’octroyer des grades à ses éléments d’autant plus qu’il ne fait pas partie du commandement de l’armée nationale.

Il devra dès à présent se mettre à la disposition de l’état-major général des FARDC en attendant sa nouvelle affectation. Cette mesure est consécutive au désordre que cet officier sème au sein des unités de l’armée, apprend-on de certaines indiscrétions à la 8 ème région militaire. Les cas documentés sont légion, les deux derniers qui auraient fâché la hiérarchie des FARDC sont : d’abord, l’octroi des grades par cet officier à ses copains et frères membres de l’armée en dehors des structures légalement compétentes ; ensuite, il a intimé, par écrit, un ordre aux unités FARDC pour un redéploiement dans certains secteurs pour des raisons inavouées et ce en se substituant au Commandement des opérations Kimia II.

A l’état-major des FARDC, on est loin de croire que le général NTAGANDA reste ce naïf que l’on tend à présenter au public et qui, sentant son arrestation venir, était prêt à tout sacrifier y compris ses compagnons de lutte pour se voir épargner de la coupe de la CPI. En réalité l’homme a su se convaincre qu’il n’avait pas de place dans un environnement de paix, d’où il a décidé de constituer son propre mouvement insurrectionnel contre le pouvoir de Kinshasa en se servant de ce dernier pour une dotation en ressources matérielles adéquates. On dit que NTAGANDA comptait se servirdes effets militaires destinés aux opérations contre les FDLR/Interahamwe pour retourner les canons contre son allié.

Les mêmes sources révèlent que cet officier général de l’armée entretient des relations suspectes avec un groupe de copains du Front Patriotique pour la Libération du Congo, FPLC, postés de l’autre côté de la frontière Ougandaise d’où il attendait des renforts qui devaient entrer par le poste frontalier de ISHASHA en vue de prêter main forte à son action prochaine. C’est pour cette raison que, dans son plan de redéploiement des unités FARDC, l’intéressé voulait dégarnir toutes les positions tenues par des officiers venus du CNDP qu’il estimemoins collaborant, et qui contrôlent la bande qui s’étale sur toute la frontière ougandaise. Dans la ligne de mire, en l’occurrence le Lt Colonel JAGUAR qui commande un bataillon dans le secteur. Le refus par ce dernier à répondre positivement à un ordre manifestement illégal et intimé par une personne non attitrée a failli rouvrir les hostilités dans le Nord-Kivu. Comme on le voit, la pression semble s’exercer sur NTAGANDA après que le gouvernement se soit rendu compte qu’en réalité son allié n’avait jamais eu une ascendance quelconque sur les unités d’origine CNDP.

S’agissant de ses relations avec le FPLC, l’intéressé a reçu vers fin juillet dans son fief à KABATI, une délégation de ce mouvement conduite par deux officiers supérieurs et qui y ont séjourné une semaine durant. Au retour vers l’Ouganda, leur jeep a été interceptée par le service de migration au poste frontalier de BUNAGANA, les deux officiers auront libre passage grâce à l’intervention du major MASOZERA, chef d’escorte du Général NTAGANDA. Cependant, un officier des services de renseignements militaires en poste à cette date à BUNAGANA arrêté par le Colonel YAV, croupit dans la geôle à RUTSHURU pour avoir laissé passer ladite jeep.

Selon les services des renseignements de la 8ème région militaire, le FPLC dispose d’un vaste camp d’entrainement des militaires dans le grand-nord où des officiers d’un pays voisins préparent les éléments dudit mouvement à une insurrection. Ce camp se trouverait dans le secteur que contrôle un officier Mai-Mai bien connu dans la région sous le nom de Général MATABISHI. Pendant ce temps, la branche politique créée par NTAGANDA et placée sous la responsabilité directe de son cousin Désiré KAMANZI n’a pas échappé, à son tour, à l’ouragan qui souffle sur le congloméra de l’imposture. En effet, si NTAGANDA a su octroyer à son cousin un fauteuil, il n’a cependant pas su le doter d’une capacité intellectuelle suffisante pour conduire le congloméra. Et pourtant, les quelques opportunistes que le couple a su drainer dans sa girouette au prix des promesses de postes au sein des institutions de la République se fatiguent d’attendre, ils crient à l’incapacité du Poulin de NTAGANDA à tenir parole et à conduire les affaires politiques, il l’accuse également de malversation financière, bien que les finances dont question sont celles récoltées en toute irrégularité sur les véhicules qui empruntent la route de KIROLIRWE.

Dans une pétition initiée à ce sujet, ces opportunistes exigent le départ sans condition de Désiré KAMANZI pour incompétence notoire. Mais les violons sont loin de s’accorder sur la personne à le remplacer, des candidats potentiels se bousculent dans le couloir du congloméra. Le seul qui semblait réunir une unanimité monnayée au prix de quelques bouteilles de bière est sans doute l’honorable DUNIA BAKARANI, ce député MLC connu dans le temps pour non seulement son vagabondage politique mais aussi son hostilité acharné contre le CNDP pour lequel il est aujourd’hui prêt à troquer son siège pour présider aux destinées du congloméra, la course au poste au sein du gouvernement exige. Hélas, deux jours seulement après l’annonce de sa candidature à la présidence du congloméra, le coup de théâtre viendra de l’autre côté de la frontière à Gisenyi en territoire rwandais. Notre honorable député vient d’être arrêté par la Police Rwandaise pour escroquerie et abus de confiance. Il aurait disparu avec une importante somme d’argent appartenant à un jeune entrepreneur de la place depuis plus de 3 ans avant de se réfugier au parlement national.

Notre honorable n’est à son premier forfait, on se rappellera qu’à l’entrée à Goma de l’AFDL en 1996, l’honorable député alors étalant de quelques litres de carburant dans certaines avenues du quartier BIRERE à Goma a failli laisser sa peau dans la rue après avoir braqué la Banque Commerciale du Congo et vidé son contenu. Il eut la vie sauve grâce à l’indulgence d’un officier de l’armée rwandaise apitoyé par l’indigence du malfrat. Voila le type de personnage qui président à la tête du congloméra et qui hallucinent, sans rire, de conduire le destin de tout un peuple et du grand Congo. Heureusement qu’ils ne sauront survivre à la stratégie de l’usure et du pourrissement que l’allié kinois leur impose, lui au moins aura tiré profit de l’imposture pour se refaire la santé. Pour le moment, le pouvoir du congloméra est dans la rue, ne peut le ramasser qu’un étourdi insensé.

1 commentaire:

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